Le territoire de Plaisance
Suivant la légende Charlemagne aurait fondé l’église à l’emplacement d’un lieu de culte plus ancien. Par la suite, plusieurs de ses successeurs, à partir de la lignée des capétiens, Louis VIII, Philippe le Bel, Charles V et Louis XI, lui avaient fait des libéralités (Mém. de MM. Robert du Dorat, ap. Fonteneau, t. XXIX p. 219). Elle était fréquentée par un grand nombre de fidèles et on s’y rendait de fort loin en procession. Le prieur percevait sur des moulins mus par la Gartempe une rente de 544 boisseaux de blé, moitié froment et moitié seigle, qui lui avait été assignée par Philippe le Bel pour être distribuée en pain aux pauvres de la localité. Les moulins ayant été emportés par les eaux en 1732, la rente et l’aumône cessèrent d’être acquittés (état général des établissements de charité dans la généralité de Poitiers, aux archives de la Vienne). Il y avait à Plaisance deux maisons, dont l’une appelée le Petit-Mont, tenues en fief de la baronnie de Montmorillon. La cure de Plaisance a été réunie avec celle de Moulimes de 1813 à 1826.
Toponymie
1881
Les première recherches toponymiques ont été effectuées par M.L. Redet en 1881. On découvre de nombreuses références concernant Plaisance et le fief de l’Âge de Plaisance, depuis le XIIIe siècle. Les écritures des noms de lieux sont reproduites comme elles sont décrits par M.L. Redet en 1881. Quelques abréviations ont été rédigées en toute lettre afin d’en faciliter la lecture.
Dictionnaire topographique de M. L. Redet
- Age (L’) ou l’Age-de-Plaisance, f. Cne de Sauge. Herbergamentum de Agia apud Pleissenciam 1253 (Hommages d’Alphonse, p. 86).
- L’Age, 1403 (gr. Gauthier, f. 1o5 v.).
- L’Age-de-Plaisance, 1494 (fief de l’Age-de-Plaisance). Ancien fief relevant de la baronnie de Montmorillon.
- Baillonnière (La), m. r. Cne de Montmorillon 1496 (fief de la Lande). 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance).
- Banchereau (Le), h. Cne de Sauge. Le Banchereau, 1571 (maison-Dieu, 121).
- Village de Banchareau, 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance).
- Barde (La), h. Cne de Plaisance, 1683 (fief de Beaupuy).
- Beauvais, vill. Cne de Moulime. Bcauvoix, 1429 (Prieuré de Teil). Beauvoys, 1537 (cure de Moulime).
- Beauvais, 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance). Ancien fief.
- Berlandière (La), h. Cne de Naintré. Bellandières de les Chastelleraut, 1335 (Ordonnances, t. Il, p. io5). La Bellandière 138o. la Berlandière, 1416 (chap. de Châtellerault, 1). La Brelendière, 1621 (fief du Savinier). Ancien chateau de Plaisance des seigneurs de Châtellerault, démoli au dernier siècle.
- Blourde (La Petite), ruisseau sort de l’étang de la Grande-Ferrière, Cne de Saint-Remy, arrondissement de Montmorillon, traverse les communes de Plaisance, Moulime et Persac sur une longueur de 22 km, et se jette dans la Vienne près de l’embouchure de la Grande-Blour. La petite Blour, la petite Abloux, 1441 (prieuré de Teil). La petite Ablour, le petite Ablour, 1517 (maison-Dieu, 181). Petite Blourds (Cassini).
- Boubrault, f. Cne de Montmorillon. Bobereau, 1418 (fief de Beaupuv). Bouberaut, 1474 (chap. de Montmorillon, 3). Bouberault, 1494 (fief de la Vergne, 3). Boubrault, 1583 (fief de l’Age de-Plaisance).
- Brousse (La), m. près la Chamoisière, Cne de Latus. Villagium de Brucia, 1418 (fief de Beaupuy). La Brousse, 1498 (fief de Plaisance).
- Chagne (La) h. Cne d’Adriers. La Sechaigue, 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance).
- Chagnoux (Le), f. Cne d’Adriers. Le.Chesnou, 1583 (fief de l’Âge-de-Plaisance). Le Chaignoux, 1640 (Prieuré d’Entrefins).
- Chambaudrie (La), f. Cne de Plaisance. La Chambaudère, 1408 (gr. Gauthier, f 121). La Chambauderie 1531 (maison-Dieu, 97 ).
- Chamoisière (La), h. Cne de Lalus. La Chemoisière, 1452 (chap. de Montmorillon, 2). La Chamoysière, 15o6 (sergenterie fieffée de Montmorillon). La Chamesière, 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance).
- Château-Brulon, ancien fief à Montmorillon. Hostel de Chasteau Brulon, près la fontaine de Grassevau, 1531 (maison-Dieu, 97). Ce fief relevait de la viguerie de Plaisance; il est inconnu aujourd’hui.
- Châtre (La), vill. Cne de Saint-Remy. La Chastre, 1487 (cure de Plaisance).
- Chavenat, vill. Cne de Saint-Remy. Chavanae,1494; Chavenat, 1583 (fief de l’Âge-de-Plaisance).
- Chez Chalais, lieu autrefois habité, Cne de Plaisance. Chez Challay, 1775 (rôle des tailles). Chez Chalais (Cassini).
- Chiroux, ff. Cne de Plaisance. Chiroux, 1410 (maison-Dieu, 97). Chirou, 1494 (fief de l’Age-de-Plaisance). Chirost, 164o (Prieuré d’Entrefins).
- Chiroux-Neuf, f. Cne de Plaisance.
- Dîmerie (La), f. Cne d’Adriers. La Dixmerie, 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance). La Dismerie, 1664 (prieuré d’Entrefins).
- Erpinière (L’), h. Cne de Saugé. Arpineria, 1368 (maison-Dieu, 81). L’Arpinère, 1404 (gr. Gauthier, f° 113 v). L’Erpinère, 1498 (fief de Plaisance). L’Erpinière, 1505 (prieuré de Sauge). L’herpinière, 1775 (rôle des tailles).
- Essier, f. Cne de Latus. Hisset, 1489 (chap. de Montmorillon, 3). Isset, 1525 (maison-Dieu, 31). Issiet 1566 (fam. Dalest). Yssec, 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance). Yssiet, 1635 (maison-Dieu, 13). Essiet, 1730 (rôle des tailles).
- Ferrière (La), h. Cne d’Adriers; 1583 (fief de l’Âge-de-Plaisance).
- Fillolière (La), h. Cne de Latus. La Fillollère, 14o4 (gr. Gauthier, f° 108). La Fillollère, 1409 (ibid. f° 123). La Fillolière, 1496 (fief du Cluzeau-Bonneau). Guilhaume Fillou pour cause du lieu de la Filloulère, 14g8 (fief de Plaisance).
- Font-Nadeau (La), f. Cne de Plaisance. La Font Nadault, 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance).
- Fontputet, lieu autrefois habité, Cne de Plaisance; 1496, 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance).
- Gacherie (La), lieu autrefois habité, Cne de Plaisance. La Guacherie, 1775 (rôle des tailles). La Gacherie (Cassini).
- Gorcière (La), h. Cne de Saint-Remy. La Gorresière, 1494; la Gorciére, 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance).
- Jeu, h. et étang, Cne de Plaisance. Massum de Judo, 1360; villagium de Judo, Johannes Montelhon de Joco, Jeu, 1410 (maison-Dieu,97).
- Ligaudière, h. Cne de Moulime; 1494 (fief de l’Age-de-Plaisance).
- Lussac-le-Chateau, Chef-lieu de l’archipétré de Poitiers dont le territoire comprenait, entre-autres, Plaisance.
- Mallevau, lieu autrefois habité, Cne de Saugé. Malvau, I483 (fief de Beaupuy). Village de Mallevau, 1583 (fief de l’ Age-de-Plaisance).
- Massugeon, Moulin sur la Gartempe, Cne de Saint-Remy, Moulin de Massugeon, 1583 (fief de l’Age-dc-Plaisance).
- Merlatrie (La), f. Cne de Plaisance.
- Meunière (La), ff. Cne de Plaisance. La Mononère, 1418. La Monnenière 1483 (fief de Beaupuy). La Menomyère, 1494 ( fief de l’Age-de-Plaisance). La Mesnoumyère, la Mosnyère, 1578. La Menonière, 1587. La Masnonière, 15g8 (curé de Plaisance). La Mesnomière 1617 (fief de la Valade). La Meunier, 1775 (rôle des tailles).
- Mont (Le Petit-), ancien fief relevant de la baronnie de Montmorillon, à Plaisance. 1561 (fief du Petit-Mont).
- Monterbeau, h. et étang, Cne d’Adriers. Terra de Monte Urbani, 126o (Hommages d’Alphonse.p. 86). Monturbau, 1494 (fief de l’Age-de-Plaisance).
Monturbo, 1572 ( maison-Dieu 121). ). Monteurbau, 164o. Monterban 1644 (prieuré d’Entrefins). Monterbaud, 1732 (notaires, Fleury à Moulime). Monterbeau ( Cassini). - Montmorillon. Siège d’une chatellerie acquise par Philippe le Hardi de Guy de Monléon en 1281. Elle comprenait, entre autres, la paroisse de Plaisance.
- Montmorillon, 1790, Plaisance fait parti du district du chef-lieu du canton.
- Mouillebet, h. Cne de Latus. Montlobet, 14o8 (gr. Gauthier, f 121). Moilhobet, 1418; Moilebec, 1483 (fief de Beaupuy). Montliobet 1496 (fief du Cluzeau-Bonneau). Mont leobet, 15o6 (sergenterie fieffée de Montmorillon). Mouillebec, 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance). Le ruisseau de Mouillebet prend naissance à la limite des communes de Latus, Plaisance et Saint-Remy, et tombe dans la Gartempe en aval du moulin Moreau, Cne de Latus.
- Moussac-sur-Gartempe, h. cne de Monlmorillon anc. cne réunie à celle-là le 1er mai 1822. Ecclesia Sancti Martini de Monzae, 1097 (bulle d’Urbain II pour St-Martial de Limoges, ap. Baluz. Miscell. t. VI, p. 388). Parochia de Momac, Moncac, XIIe siècle (maison-Dieu, cart.). Monciacum, 1260 (Hommagesd’Alphonse, p. 1 12). Monsac,1403 (gr. Gauthier, 1° 102). Mousac sur Garlempe, 1494 paroisse de Saint Martin de Moussac, 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance). Moussac sur Gartempe, 1720 (chap. de blontmorillon, 3).
- Papotière (La), f. e Cne de Plaisance, 1517 (seigneurie de la Motte de Persac).
- Pierre-Folle, étang, Cne de Plaisance. Estang de Perrefolle, 1494. De Pierrefolle, 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance).
- Plaisance, Cne de Montmorillon. Plaisantia, XIIe siècle (maison-Dieu, cart. n° 158). Plesencia, Pleisaencia, Plessencia (Hommages d’Alphonse, p. 83, 84, 112). Placencia (Pouillé de GauIltier, f. 175 V.). Plaisance, 1302 (Fonteneau, t. XXIV, p. 474). Plesance, 1431 (maison-Dieu, 74). Plesence, 1493 (fief de l’Age-Bouet). Ce bourg, composé de deux rues, la grand’rue et la rue Sainte-Catherine, était autrefois entouré de murs et de fossés, ville et forteresse de Plaisance 1494 (fief de l’Age-de-Plaisance). Il faisait partie de l’archiprêtré de Lussac-le-Château de la châtellenie et de la sénéchaussée de Montmorillon,et de l’élection dePoitiers. Le prieuré-cure de Notre-Dame dépendait de l’abbaye de Lesterp (Charente). Suivant la tradition Charlemagne avait fondé cette église, et plusieurs de ses successeurs, Louis VIII, Philippe le Bel, Charles V et Louis XI, lui avaient fait des libéralités (Mém. de MM. Robert du Dorat, ap. Fonteneau, t. XXIX p. 219). Elle était fréquentée par un grand nombre de fidèles et on s’y rendait de fort loin en procession. Le prieur percevait sur des moulins mus par la Gartempe une rente de 544 boisseaux de blé, moitié froment et moitié seigle, qui lui avait été assignée par Philippe le Bel pour être distribuée en pain aux pauvres de la localité. Les moulins ayant été emportés par les eaux en 1732, la rente et l’aumône cessèrent d’être acquittés (état général des établissements de charité dans la généralité de Poitiers, aux archives de la Vienne).
Il avait à Plaisance deux maisons, dont l’une appelée le Petit-Mont, tenues en fief de la baronnie de Montmorillon. La cure de Plaisance a été réunie à celle de Moulime de 1813 à 1826. - Plobins (Les), ff. Cne de Sauge. Podium aux Bobins, 14o4 (gr. Gauthier, f. 113 v.). Puybobins, 1483 (fief de Beaupuy). Le Peux aux Bobyns, 1561. le Puy au Bobin, 1573 (prieuré de Saugé). Les Peaubins, 1583 (fief de l’Age-de Plaisance). Les Plobins, 1775 (rôle des tailles). Les Plaubins (Cassini). Plébin, 1841 (nomenclature).
- Pouillac, vill. Cne de Mouterre. Polhac, 1449 (seign. de l’Isle-Jourdain). Pouillac, 1561 (prieuré de St-Paixent). Paullac, 1583 (fief de l’Age-de Plaisance). Ancien fief.
- Puy-Mautin, f. Cne de Latus. Puy Martin, 1403 (gr. Gauthier, f. 1o5 v.). Peu Martin, 1599 (fief de l’Age-de-Plaisance). Peux Martin, 1730 (rôle des tailles).
- Puy-Potier, f. Cne de Saint-Remy. Puyboutier,1470 (maison-Dieu, 181). Puy Pouthier 1494. Puipotier, 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance).
- Regordonnière (La), h. Cne de Saint-Remy. La Rigordonnière 1494. La Regordonnière 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance). La Gordomière, 1861 (nomenclature).
- Ry-de-Jeu (LE), f. Cne de Saugé. Le Riz de Jeu, 1483 (fief de Beaupuy). Le Ris de Jeu (Cassini). Le Ry ou ruisseau de Jeu prend naissance à la Papotière, Cne de Plaisance, et se jette dans la Gartempe en aval de Rouflame, Cne de Sauge.
- Saint-Remy, Cne de Montmorillon. Parrochia Sancli Remigii, 1253 (hommages d’Alphonse, p. 84). Ecclesia Sancti Remigii (pouilié de Gautlier, f. 176). Saint Romays, 14o3 (gr. Gauthier, f. 102 v.). Sainct Remays, 1452 (chap. de Montmorillon, 2). Sainct Remois 1487 ( cure de Plaisance). Sainct Remy, 156o (maison-Dieu, 126). Sainct Roumoys, 1563. Sainct Remoys 1639 (ibid. 181). S. Romais, 1720 (dénomb. du royaume). S. Romois, 1766 (rôle des tailles). S.Remi, 1 779 (almanach provincial). S. Remois, 1782 (pouillé). Avant 1790 cette commune faisait partie de l’archiprétré de Lussac-le-Château, de la châtellenie et de la sénéchaussée de Montmorillon, et de l’élection de Poitiers. Le prieuré-cure de Saint-Remy dépendait de l’abbaye de Lesterp (Charente).
- Sèvre, vill. Cne de Saint-Remy. Cevre, 1494. Sevre, 1583 (fief de l’Âge-de-Plaisance).– Sepvre, 1565 (fief du Petit-Mont).
- Tâche (La), vill. Cne d’Adriers. La Tasche, 1561 (prieuré de St-Paixent). La Tache, 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance).
- Terrière (La), f. Cne de Plaisance.
- Tourault (Le), château et f. Cne de Saugé.-Le Thourault, 1498 (fief de Plaisance). Le Tourault, 1525 (maison-Dieu, 31 ).
- Tralage, ff. Cne de Sauge. Treslage, 1483 (fief de Beaupuy). Traslagc, 1604 (fief de l’Age-de-Plaisance).
- Valade (La), h. Cne de Moulime et Plaisance. La Valade, 1335 (ch. à la bibl. de Poitiers); 14o5 (gr. Gaulhier, f 119). La Vallade, 1407 (ibid. f. 1 1 8 v.). Anc. fief et haute justice relevant de la baronnie de Montmorillon.
- Varennes (Les), f. Cne de :Moulime, 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance).
- Vigerie (La), ancien fief à Plaisance. Vigeria, 1410 hostel de la Vigerie, 151o (maison-Dieu, 97). Ce fief, avec la moitié de la justice haute, moyenne et basse dans la ville de Plaisance, relevait de la maison-Dieu de Montmorillon.
- Villemer (Le Grand et Le Petit), ff. Cne d’Adriers. Villemert, 1561 (prieuré de St-Paixent). Villemar, Villemet, 1583 (fief de l’Age-de-Plaisance, aveu, p. 62).
Tables des formes anciennes
Différentes formes d’écritures relevées par M.L. Redet
- Judum. Jeu (Plaisance).
- Placencia. Plaisance.
- Plaisantia. Plaisance.
- Plesance. Plesence. Plesencia. Plessencia. Plaisance.
Recueil de données en 2020
Christian Bourdy pour l’Association Géohistorique d’Information sur le Patrimoine (AGIP) publie un recueil de données sur l’histoire de la commune de Plaisance. De très nombreuses informations issues des recherches qu’il a pu effectuer viennent enrichir la connaissance de l’histoire de Plaisance et de ses lieux-dits. Vous trouverez ci-dessous des notes extraites de la publication.
Ce nom de fontaine est donné à une source abondante, avec une maçonnerie et un bassin, qui est utilisée comme eaux de fontaine d'usage par les habitants des villages voisins.
Une font ou une fons est une source abondante d'eau potable. L'appellation La fontaine ou font correspond à une source importante probablement captée pour la population. On maçonna pour faire un bassin prenant le nom de fontaine d'usage. Cf. Pré de la Font, Moulismes.
Nadau ou Los Nadau, Noël en occitan. Le pape Alexandre III fut intronisé à Tours à Noël 1162 et convoqué un concile à Tours le 11 mars 1163. Cf. La Font Nadeau, Plaisance. Voir sur le cadastre
Probablement une ancienne tour occupée par une garnison templière, puis par les Cordeliers. Le Tiers-ordre protégeait les reliques et possédait Plaisance comme Ville-forteresse du culte marial. Voir sur le cadastre
Pièce d'eau naturelle, elle est peu profonde et stagnante généralement de dimensions inférieures à celle d'un lac. Le terme Plaisance dans ce cas serait issu du latin placere, plaire. Ce mot était uniquement d'usage dans le parlé royal ou princier. Il signifie : ce qui plait à un roi ou un prince d'ordonner de faire. Voir sur le cadastre
Ruisseau formant la limite entre les communes de Plaisance et Lathus
L'âge est une séparation constituée d'une clôture de haie vive, La Haie ou Les Haies, dont la variante occitane est l'Age ou les Ages. Le mot est d'origine germanique. C'est un ancien château d'agrément qui relevait de l'archevêché de Tours, puis de l'évêque de Poitiers.
Une croix indique l'entrée d'un domaine religieux et se situe à un carroir rencontre de quatre routes. Les croix des chemins permettaient de se situer à une époque où la boussole n'existait pas encore. La croix indiquait probablement l'emplacement d'un four de Chaufourniers. Ils étaient très répandus dans la région, la chaux étant utilisée pour amender les terres.
Ancien fief d'une chapelle disparue. Chambon vient de Campus bonus désignant le campement d'une petite garnison situé sur une hauteur. Airies ou la terminaison érie vient du francique et signifie la présence d'une garnison de 50 hommes armés de lances. Sous l'empire romain, une escouade comprenait 10 soldats équipés de lances et commandée par un Décurion. Voir sur le cadastre
Le château de Plaisance ou le Petit Mont, un ancien château d'agrément relevant de l'Archevêché de Tours, puis de l'évêque de Poitiers et de la Baronnie de Montmorillon. Il a été détruit. Le Prieur de Plaisance disposait de 2 maisons dont le Petit Mont. La Cure de Plaisance a été réunie à celle de Moulismes de 1813 à 1826.
En 1943, une grande fête est organisée pour la rencontre de Notre-Dame de Plaisance et le Grand Retour de Notre-Dame de Boulogne. Les jeunes filles de la paroisse, pieds nus, ont porté la statue de la vierge de Plaisance à la rencontre de la Vierge voyageuse dans sa barque dite ''Notre-Dame de Boulogne''. La fête religieuse attira plusieurs milliers de fidèles et dura toute la nuit, en prières et cantiques.
Les pèlerinages de la Vierge semblent exister depuis le IXe siècle. La Vierge de Plaisance était réputée guérir les maux d'yeux et autres calamités. Les fidèles lui réclamaient la pluie en période de sécheresse, une bonne lactation pour les nourrices, la protection contre la peste et les épidémies. Les Rois Louis VIII, Philippe le Bel, Charles V et Louis XI sont venus en pèlerinage à Plaisance, contribuant ainsi à enrichir la paroisse par de grandes libéralités.
Butte de terre artificielle élevée par les moines ou une ancienne motte utilisée pour y établir des Cellae ou grotte d'habitation. Les moines ermites creusaient leurs cellules dans ses petites buttes de terre.
Une ancienne fondation de chapelle avec un chapitre de chanoines. Le lieu ne doit pas être compris comme une construction, mais plutôt comme un titre de noblesse qui se perpétue dans une famille fort ancienne ou une congrégation religieuse appelée Chapelle.
Chapelle est issu du latin capella, cape, capuche, manteau à capuchon. Par extension, le terme désigne la salle du trésor des reliques et l'oratoire du palais royal. Un prieur était responsable de cet établissement secondaire dépendant d'une abbaye. Les possessions de la fondation étaient parfois nombreuses et très éloignées. On trouve plusieurs chapelles Chante-Merle en Poitou. Le terme proviendrait de la Dime de Merle, ou Dixme de Nerle. Voir sur le cadastre
Le gachet deviendra plus tard le p'tit gas, aide du maçon.
Ils étaient considérés à l'époque médiévale comme un don du ciel et appelés les arbres à pain. En période de famine ou de guerres, le pain fait avec la farine de châtaigne Polenta, constituait une importante source de nourriture. Voir sur le cadastre
Probablement un palais d'été de l'abbé de Cormery, châtelain haut justicier tenant ses droits du Roi. Ses armes étaient de Sable, à un cormier d'or.
Une ferme. Les premiers moulins à vent appartenaient probablement à l'Abbaye de la Réau. Chaque année, à la chandeleur, le meunier devait se rendre à l'abbaye, par la porte principale, il devait crier (Hucher) trois fois le nom de l'abbé en signe d'hommage et de fidélité, tout en tenant une poule au-dessus de sa tête. Le meunier était un religieux vêtu de noir comme un corbeau (grolle), d'où le nom de Huchegrolle. Voir sur le cadastre
Un pré est une étendue herbeuse où paissent les animaux de la ferme. Les bouillons sont également des mauvaises herbes qui poussent dans les champs.
Le nom Carte provient du latin Charta signifiant d'abord, feuille écrite, lettre. La Carte est le lieu où l'on conclut une alliance. Le Quart désigne vraisemblablement un lieu de surveillance du haut d'une tour carrée, le quart de nuit.
Lieu-dit de terre signifiant probablement une terre gagnée sur la forêt. Le mot provient du verbe essarter, arracher les bois, les épines d'une terre pour défricher. Les bergers gardaient les moutons et les chèvres sur ces terres pauvres où repoussaient quelques jeunes arbres.
C'est un hameau, un ancien fief de prévoté. Les jeux et tournois furent interdits au Royaume de France à la suite de l'accident du tournois d'Henri II en 1559. L'extrémité d'une joute courtoise s'enfonça par l'orbite de l'oeil dans le crane du souverain et se cassa. Ambroise Paré, Chirurgien du Roi, tenta l'opération, mais le Roi décéda. Catherine de Médicis fit détruire l'hôtel où le roi mourut et publia un édit d'interdiction dans tout le royaume.
Une butte de terre artificielle élevée par les moines ou une ancienne motte utilisée pour y établir des Cellea ou grotte d'habitation. Le terrier ou terrea est une Colline où les moines ermites creusaient leurs cellules.
Un étang est une pièce d'eau naturelle, peu profonde et stagnante, de dimension inférieure à un lac.
La fin du toponyme en ioux vient du langage occitan, petit torrent en provençal. Il est plus vraisemblable qu'il s'agisse d'une hauteur et d'une ferme fortifiée.
On fabriquait le charbon de bois en enterrant des fagots de châtaignier sous des buttes de terre avec une cheminée centrale. Le monticule ou tillou se consume durant 7 jours.
Le berger est le gardien des brebis dans une prairie. Les Chanoines Augustins avaient de nombreuses propriétés. Ceux de l'Abbaye de la Réau déclaraient en 1750, réunis en assemblée générale, posséder les Bergereaux depuis le XIIe siècle.
Une ancienne fortification avec une garnison située sur des terres incultes, désertiques où se déroulait la guerre.
Une pièce est une parcelle de terrain contiguë à une activité principale. Le Châtaignier était considéré comme un don du ciel et appelé aussi l'arbre à pain.
Le Bard était une sorte de brancard porté par deux hommes (marchandises, viandes, buches ou pierre de taille).
Mégalithe de la préhistoire, une sépulture recouverte à l'origine par un tumulus.
Un ancien fief appartenant à la Maison Dieu de Montmorillon. Chiroux,, ou Chirons sont des hommes de main ramassant des pierres pour monter des murs de défense à la main. Une pratique ancestrale qui remonte aux Gaulois et permettant aux bergers de faire des enclos solides pour garder les troupeaux à l'abri et de s'y réfugier en cas de danger.
Une pièce d'eau peu profonde, probablement un lieu de rassemblement des fourniers de Haut-fourneau. Du latin, follis, souflet de feu d'une fonderie de metal.
Parcelles de terrain atttenantes à l'étang.
Un hameau.
Probablement un gouffre ou des terres inondables avec de nombreuses sources. Les chaumes étaient constitués de terres issues de friches destinées à la culture de céréales.
La commune représentée dans l'histoire
Différentes sources cartographiques numérisées sont disponibles.