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État général de l’édifice

L’édifice dans son état actuel en 2025 L’église se trouve actuellement dans un état fortement dégradé. La mise en place d’un plan de restauration serait urgent, de l’avis général de la population Plaisançoise, comme des pratiquants venant commémorer la fête de l’assomption tous les 15 août. Les phases précedentes d’entretien de l’édifice 1890 Travaux de réparation et d’entretien Le 19 avril 1890, un budget de travaux de reconstruction d’un mur de clôture au presbytère et de réparations à l’église et la sacristie sont votés par le Conseil départemental de la Vienne. 1994 Étude préalable du Ministère de la Culture En juillet 1994, le Ministère de la Culture publie une étude préalable à la restauration générale et la mise en valeur de l’édifice sous la direction de François Jeanneau, architecte en chef des monuments historiques. Il revient notamment sur les différentes études de restauration et travaux d’entretiens depuis 1872. Extrait de l’étude Extrait de l’étude 2010 Fouilles archéologiques Extrait du rapport de diagnosticPlaisance (86), rue Sainte-Catherine – le cimetière de l’église Notre-DameRapport de diagnostic publié en 2010Par : Inrap GSOÀ : PoitiersAuteur(s) : GERBER FrédéricAuteur(s) secondaire(s) : ANTENNI-TEILLON Jonathan (externe à l’Inrap), BAMBAGIONI Flavien, BERNARD Régis Le diagnostic de la rue Sainte-Catherine dans le bourg de Plaisance (Vienne)porte sur un projet de drainage le long du flanc sud de l’église Notre-Dame(XIIe et XIIIe s.) et de réaménagement de la voirie environnante sur unesuperficie de 86 m2 (51,30 m2 accessible). Deux tranchées ont été ouvertes, représentant une superficie de 13,68 m2, soit 15,60 % de l’emprise (26,7 % de l’emprise accessible), afin de déterminer l’état de conservation et la densité des sépultures du cimetière paroissial et d’identifier d’éventuelles sépultures du haut Moyen âge. 18 sépultures ont été identifiées, dont la moitié en coffre maçonné. Les plus hautes apparaissent à 0,20 m sous le sol actuel et la plus profonde à 1,05 m. De nombreux ossements appartenant à des sépultures perturbées ont également été retrouvés dans le remplissage de celles qui étaient en place. Ce sont en tout au moins 38 individus qui ont été identifiés. Le mobilier permet de placer cette nécropole entre le XIIe et le XIVe s. Actuellement Il est urgent de maintenir l’édifice hors d’eau comme le montre les photos du clocher face sud. En seulement six mois, un second trou dans le clocher est apparu. Il serait temps que la commune agisse !  Clichés pris le 6 mars 2025 Cliché pris le 18 octobre 2025

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Dolmen de la Pierre Levée du Chiroux

Le Dolmen de Chiroux Le Dolmen de la Pierre Levée se situe au lieu-dit Chiroux. Il est daté de la période entre la fin de la préhistoire et l’ère moderne (-5000 -2000). C’est une construction mégalithique dont la vocation de sépulture n’est pas certifiée. De nombreux autres mégalithes sont implantés dans la région de l’ouest. Le site de la Pierre Levée a été classé aux monuments historiques par arrêté du 11 août 1986. Il comprend un ensemble de pierres du type angevin, situé sur un tumulus de 40 m. Il est ouvert au public et un parking d’accès a été aménagé. Référence de la notice de protection : PA00103381 Situation géographique Le dolmen est situé sur une hauteur (altitude 190 m) en bordure d’un ancien étang, sur la rive gauche de la rivière la Petite Blourde. Depuis Moulismes, prendre la route nationale N° 147 vers le sud-est en direction de Bellac. Après 5 km, tourner à gauche en direction de Plaisance. Parcourir environ 900 m le dolmen se trouve sur la droite de la route, sur la rive nord de l’ancien étang. Depuis Plaisance prendre la route départementale 112 A en direction d’Adriers. Parcourir environ 6 km, le dolmen se situe sur la gauche de la route à partir d’un parking. Mégalithes dans la Vienne – Wikipédia Illustrations issues du rapport d’expertise de la DRAC Poitou-Charentes de 1996. Relevé : J.P. Pautreau, R. Pautreau – 1969 LE DOLMEN Le nom de dolmen est un nom dérivé de la langue bretonne. Dol : table et Men : pierre. Le dolmen est une chambre funéraire mégalithique ouverte destinée à recevoir des inhumations. Le dolmen simple est constitué d’une grande dalle brute reposant sur des pierres verticales et inclus à l’origine dans un tumulus. Le tumulus était constitué d’un amas de terre et de pierres recouvrant une grande dalle disposée en laissant un accès pour y placer les morts. Le temps et les conditions météorologiques ont le plus souvent érodé l’amas de terre et de pierres laissant apparaître la grande dalle et les pierres verticales. Sur le site de la Pierre Levée la construction est constituée de brèches à silex extraites sur place ou dans les environs. La dalle mesure 6 m x 3,20 m, elle repose sur 5 orthostates1 formant une chambre de 5 m x 2,30 m en fond de chambre et 1,70 m à l’entrée. Le dolmen de la pierre levée a été qualifié de dolmen du type angevin. Le dolmen de Chiroux dit de la Pierre Levée est situé sur une propriété privée et il est actuellement entouré d’arbres beaucoup plus jeunes que celui-ci. Il est daté de la période allant de la fin de la préhistoire, entre le néolithique et l’ère moderne, vers l’âge du bronze entre -5000 et -2000 avant notre ère. 1 Un orthostate est une pierre dressée, plantée à la verticale ou sur chant, telle qu’on en trouve dans les constructions mégalithiques. Le site reste fragile, préservons-le ! DANS L’histoire… Situer le dolmen dans l’histoire de l’humanité

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Croix Hosannière

Un peu d’histoire… 1894 Croix Hosannière – Photographie 1952 Travaux de fouilles archéologiques du R.P. de la Croix Archéologue dans une seconde vie, le Père Camille de la Croix fit des découvertes au vieux cimetière de Plaisance en 1894. Fort de l’expérience qu’il a acquise sur ses chantiers de fouilles, il se voit confier en août 1884 une mission par le Conseil général de la Vienne : dresser la « carte archéologique, gauloise, gallo-romaine et mérovingienne de la Vienne » pour l’Atlas cantonal du département. De 1884 à 1896 pour le compte de cette publication du Conseil général, puis de sa propre initiative ensuite, il sillonne le département de la Vienne pour en exhumer les trésors archéologiques : Antigny, Civaux, Charroux, Jaulnay-Clan, Jazeneuil, Nouaillé-Maupertuis, Plaisance, le Vieux-Poitiers près de Châtellerault, Vouneuil-sur-Vienne, etc. En juillet 1894, le révérend père Camille de la Croix, membre de la Société des Antiquaires de l’Ouest, entreprend des fouilles archéologiques dans le cimetière de Plaisance autour de la dite Croix Hosannière. Il dresse un état précis de l’édifice qui comprend un pourrissoire situé au pied du monument. Il semble que la construction a evolué dans le temps entre Croix Hosanniere et Lanterne des morts. Suite à un affaissement du terrain, elle fut démontée en …. et stockée en lieu sûr en attendant une restauration dans les règles.  R.P. Camille de la Croix (1831-1911) Croquis de fouilles R.P. de la Croix Croquis de fouilles R.P. de la Croix Croquis de fouilles R.P. de la Croix Le révérend père Camille de la Croix Communes de fouilles dans la Vienne Communes de fouilles dans la Vienne Diplome de la Société des Antiquaires de l’Ouest en 1877 Légion d’honneur délivrée en 1896 Camille-Adolphe-Ferdinand-Marie de La Croix naît en 1831 à Mont-Saint-Auber, près de Tournai (Belgique), le 21 juillet, et non le 14 juillet comme on peut le lire dans plusieurs articles et publications, ainsi que dans son dossier de Légion d’honneur et son acte de décès. Issu de l’aristocratie belge, il fait ses études au collège jésuite de Brugelette, près d’Ath (Belgique), puis à celui de Vannes de 1850 à 1853. Il choisit alors d’entrer en religion, comme son frère Adrien et ses trois sœurs. Après son noviciat à Issenheim (Haut-Rhin), il poursuit ses études de théologie jusqu’à être ordonné prêtre à Paris, le 24 septembre 1864. Dans le même temps, il est professeur de musique au collège jésuite de Metz en 1857, puis au collège jésuite Saint-Joseph de Poitiers à partir de 1864, bien que l’arrêté ministériel l’autorisant « à exercer en France des fonctions d’enseignement dans les établissements libres d’instruction secondaire » ne soit pris que le 10 février 1869. Dans le cadre de la confection d’une chape et d’une étole que le diocèse de Poitiers compte offrir au pape Pie IX, le R. P. de La Croix entreprend en 1876 des recherches documentaires sur les premières grandes figures chrétiennes en Poitou. De la documentation historique, il passe à la pratique archéologique en 1877, en fouillant l’église Saint-Hilaire-de-la-Celle, à la recherche de vestiges de saint Hilaire, premier évêque de Poitiers. Débute alors la seconde vie du R. P. de La Croix, celle de l’archéologue. Nommé membre titulaire résident de la Société des antiquaires de l’Ouest, le 15 novembre 1877 (Bulletin de la Société des antiquaires de l’Ouest, 2e série, t. I, 4e trim. 1877, p. 161), le R. P. de La Croix n’a de cesse de fouiller et de valoriser le fruit de ses recherches par des communications et des publications scientifiques. Ses premiers chantiers de fouilles ont lieu à Poitiers. Après avoir révélé les vestiges des thermes romains de Poitiers dans le polygone formé par les actuelles rues Jean Bouchet (ancienne rue des Curés pour les anciens noms de rues de Poitiers, voir les plans du cadastre napoléonien aux Archives départementales de la Vienne datés de 1837-1838 et disponibles sur leur site internet, ainsi que l’ouvrage BROTHIER DE ROLLIERE Raoul, Histoire des rues et guide du voyageur, Poitiers : Lévrier, 1907, réimp. Poitiers : Brissaud, 1988, p. 366), de la Bretonnerie et Saint-Germain (ancienne rue des Buissons), il se consacre, de 1878 à 1880, aux fouilles de l’Hypogée-martyrium des Dunes, crypte mérovingienne également appelée Hypogée de Mellebaude. Découverte majeure pour l’histoire paléochrétienne du Poitou, l’Hypogée des Dunes fait la renommée du R. P. de La Croix et l’introduit dans le cercle des savants et érudits nationaux, tels Jules Quicherat avec qui il entretient une correspondance jusqu’au décès de ce dernier, en 1882. La seconde découverte archéologique majeure du R. P. de La Croix est le site gallo-romain de Sanxay, dans la Vienne, dont il dirige les recherches de 1880 à 1883. Fort de l’expérience qu’il a acquise sur ses chantiers de fouilles, il se voit confier en août 1884 une mission par le Conseil général de la Vienne : dresser la « carte archéologique, gauloise, gallo-romaine et mérovingienne de la Vienne » pour l’Atlas cantonal du département. De 1884 à 1896 pour le compte de cette publication du Conseil général, puis de sa propre initiative ensuite, il sillonne le département de la Vienne pour en exhumer les trésors archéologiques : Antigny, Civaux, Charroux, Jaulnay-Clan, Jazeneuil, Nouaillé-Maupertuis, Plaisance, le Vieux-Poitiers près de Châtellerault, Vouneuil-sur-Vienne, etc. Jouissant d’une bonne réputation, le R. P. de La Croix est amené à prendre part à des chantiers de fouilles archéologiques en dehors du département de la Vienne. Dans les Deux-Sèvres, il s’intéresse notamment à la chapelle et au château de Vernay, et dirige les travaux archéologiques des sites de Louin et de Rom. En 1895, il prend de court la Société archéologique de Touraine en s’appropriant la direction des fouilles à Yzeures-sur-Creuse (Indre-et-Loire, France). L’année suivante, il part pour l’abbaye de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (Loire-Atlantique) ; les interprétations qu’il donne de ses découvertes sont à l’origine d’une polémique assez violente, entre 1903 et 1908, avec la Société archéologique de Nantes, au premier rang de laquelle se trouve Léon Maître, directeur des Archives départementales de Loire-Atlantique. En 1896-1897, il dirige les fouilles menées à

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Église Notre-Dame

LES TRACES DU PASSÉ… ../ Une Vierge était vénérée à Plaisance dans le cœur d’un vieux chêne. Ce serait Charlemagne qui, au retour d’Espagne, aurait fait bâtir une église Notre-Dame sur cette colline à 1500 m de la Gartempe. Au début du XIIIe siècle Louis VIII fait rebâtir l’église,avec des murailles épaisses, des piliers massifs, des voûtes gothiques. Philippe IV le Bel en 1308, Charles V en 1375, puis Louis XI au XVe siècle visitent l’église. Les protestants ruinèrent le sanctuaire en 1562. De nouveaux travaux seront nécessaires au XIXe siècle après la Révolution. L’église a été desservie par un prieur relevant de l’abbaye de chanoines réguliers de l’ordre de Saint-Augustin de Lesterps (Charente). Elle a été aussi desservie par les Augustins de la Maison-Dieu de Montmorillon. Alliant des caractères gothiques à des survivances romanes, l’église a été classée monument historique le 20 octobre 1920. Le bourg de Plaisance a été fortifié au Moyen-Age. La rue des Fossés trace l’enceinte circulaire de la muraille. /.. ../ A la suite des destructions de la partie orientale de l’église on a aménagé, au XVIIe siècle, le chœur dans la travée orientale de la nef, avec la même voûte gothique à huit nervures toriques, et des culs-de lampe formés de chapiteaux à crochets surmontant des tronçons de colonnettes terminés par des têtes. Le chœur est à chevet droit. /.. Source : Atelier Histoire et Foi du centre théologique de Poitiers en 2022 © Parvis Auteur inconnu Archives Mairie Selon certains archéologues et historiens, les rois capétiens, laissaient une trace de leur passage au travers d’une pierre sur laquelle était gravée une fleur de lys. Dans les ruines autour de l’église, une pierre de forme octogonale a été retrouvée avec, sur 5 faces, des sculptures de fleurs de lys. Elle mesure 50 cm de hauteur sur une largeur de 20 cm environ. Pierre octogonale Pierre octogonale Pierre octogonale Escalier à proximité de murs encore existants À l’extérieur de l’édifice, de plus près… ../ la façade occidentale avec son portail polylobé en arc brisé, encadré de quatre voussures ornées d’un tore que prolongent des colonnettes de piédroits, avec petits chapiteaux à lions et dragons./.. ../ De chaque côté une arcade en arc brisé forme une niche étroite et profonde. Incrustés au-dessus du portail deux reliefs romans représentent un combattant et une danseuse. /.. Les modillons L’église Notre-Dame de Plaisance possède une des plus belles collections de modillons des édifices de la vallée de la Gartempe malgré les épreuves du temps. ../ Vient ensuite une corniche à modillons (17, plus 2 détruits) pittoresques puis une fenêtre, encadrée de deux voussures à colonnettes et chapiteaux, dans le pignon au sommet duquel se trouve une croix en pierre. Le clocher, à salle des cloches éclairée d’une baie par côté, toit d’ardoise, croix métallique et l’habituel coq de la girouette a été construit sur la fin du collatéral nord, et est peu visible du fait des maisons d’habitation construites près de l’église. Il faut admirer à l’extérieur une belle suite de modillons, tant au nord qu’au sud de la nef. /.. Source : Atelier Histoire et Foi du centre théologique de Poitiers en 2022 © Parvis Les modillons en pierre sont présentent au Nord, à l’Ouest et au Sud. Sur la facade Ouest, 21 modillons sont encore en place (deux modillons sont très abimés). En façade Sud, 26 modillons sont répartis sur l’édifice. Ils semblent de facture plus récente. Les représentations mèlent, visages humains, accrobates, atlantes, animaux réels ou fantastiques (sanglier, bélier, renard, oiseau, ane musicien, basilic, poisson-bouc,..)   Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest-Monstre dévorant un danné Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Ouest Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Sud Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord Façade Nord État de l’édifice Entretien et état général de l’édifice, en savoir plus…

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