Nom de l’auteur/autrice :Memoires Plaisance

SIECLES

XIIIe Siècle

Le XIIIe siècle Dictionnaire topographique de M.L. Redet Plaisance est citée dans le dictionnaire topographique de M.L. Redet, d’après Fonteneau, et datée de 1302. Cependant elle apparaît déjà dans d’autres écrits (Maison-Dieu, Hommages d’Alphonse, Pouillé de Gautier…) sans être datée avec certitude. Plaisance est mentionné dans les textes comme Plesencia, Plessencia ou Pleissencia depuis 1258 (Hommages p. 83, 84, 112) Plaisance est mentionné dans les textes comme Plaisance, 1302 (Fonteneau, t. XXIV, p. 474) Plaisance est mentionné dans les textes comme Placencia, 1358 (Pouillé de Gautier, f° 175 v°) Le village au XIIIe siècle Deux principaux écrits relatent la situation du village à cette époque, ceux de Robert du Dorat et ceux issues de l’inventaire toponymique de M.L. Redet. D’après Redet, Plaisance est le nom de l’endroit du siège de la communauté religieuse de Lesterps depuis le XIIIe siècle. D’après Robert du Dorat au XVIe siècle, Plaisance sur Gartempe était entourée de murs, fossés et de tours. De hautes murailles fermaient la cité et il subsistait quelques portes et fenêtres du XVe et XVIe siècle. Les sites fossoyés (L’Âge-de-Plaisance), où la construction en bois est majoritaire, sont la manifestation la plus caractéristique de la résidence de la petite aristocratie. La pierre commence cependant à être utilisée par les plus fortunés. Fossé(s) : tranchée placée à l’endroit le plus fragile ou entourant une fortification pour permettre un isolement. Creusé dans la terre ou taillé dans la roche, le fossé est sec. Sources : laissez-vous conter les chateaux au Moyen Âge – Philippe Durand Syndicat Mixte du Pays Montmorillonnais Les rois de France Louis VII (1137-1180), Louis VIII (1223-1226), Philippe le bel (1285-1314) en 1308, puis Charles IV, Charles V (1338-1380) en 1375 et Louis XI se sont rendus à plusieurs reprises au chevet de Notre-Dame de Plaisance. Au XIIIe siècle, l’église qui était en ruine fut rebâtie et agrandie, entourée de murs flanqués de tours et de fossés à la demande de Louis VIII. Il accorda au prieuré des titres et des prérogatives ainsi que de revenus importants comparables aux autres villes. Ces titres perdurèrent jusqu’au XVIIIe siècle. « Dans les dernières années du XIIIe siècle ou dans les premières années du XIVe siècle, la Maison-Dieu de Montmorillon fut confiée aux Ermites de Saint-Augustin. Les pieux moines furent, à peu près à la même époque, préposés au service du fameux sanctuaire de N.-D. de Plaisance, situé à quelques lieues de Montmorillon, dans un site ravissant, qui lui valut son nom.» Malheureusement, les envahissements des Anglais les en chassèrent bientôt, et ruinèrent l’église qu’avaient enrichie les dons généreux des princes et des particuliers. De ce sanctuaire autrefois si célèbre, visité par Charlemagne, Louis VIII et la plupart des rois de France, du prieuré et de la maladrerie de Plaisance, la Révolution a fait une pauvre église réduite à un tiers de ses mesures primitives et une paroisse sans prestige, qui compte à peine 500 habitants. Après cet épisode malheureux, Philippe le Bel rétablit l’ordre des moines Augustins et leur fit don de plusieurs moulins situés sur la Gartempe. De plus, il ordonna que les dîmes de la paroisse de Persac leur soit délivrés à la condition qu’ils assurent l’entretien d’une lampe ardente, jour et nuit, et qu’ils distribuent aux pauvres 544 boisseaux de blé (moitié en froment et moitié en seigle) les jours de carême. Sources : La maison Dieu et le petit séminaire de Montmorillon par l’abbé E. Menard-1894. En 1358, la peste bubonique décime la moitié de la population du Poitou. Les cimetières sont pleins et les moines creusent des fosses communes. On recouvre les murs de chaux et l’on brule les maison infectées. Simulation Simulation du village à partir du XIIIe siècle Que savons-nous du village à cette époque ? Il était entouré de murs, tours et fossés depuis la protection de Louis VIII. Il ne reste plus qu’un tiers de l’Église Notre-Dame après les destructions successives. Elle contenait un transcept et un coeur qui acceuillaient 9 chapelles de hauts dignitaires de la région. Le village s’animait principalement autour de deux rues. Les axes de circulation comme la route de Saulgé-Montmorillon actuelle ou bien la route menant à Moulismes n’existaient pas. La ville accueillait un Gouverneur et une garnison. La Maison-Dieu de Montmorillon Les Ermites de Saint-Augustin Au cours du 11e siècle, trois hommes de Montmorillon, dont un prêtre, Robert, Acfred et Umbert, souhaitent établir une église en l’honneur de sainte Marie-Madeleine. Rencontrant l’opposition des prêtres du château, ils fondent un premier établissement hospitalier pour les pauvres. Autrefois situé entre le chauffoir et l’église Saint-Laurent-et-Saint-Vincent, l’hôpital, disparu depuis le début du 19e siècle, est le lieu d’accueil des malades sous la garde de religieux. Vers 1102, cette première fondation trouve un second souffle lorsque « Robert du Puy », longtemps désigné par différents auteurs comme Seigneur de Vacheresse (Persac), revenant de pèlerinage à Jérusalem, consacre sa fortune pour faire relever de ses ruines cette fondation. Soutenue par les seigneurs locaux et les grands de l’époque, la Maison-Dieu devient prospère. Pierre II, évêque de Poitiers, fonde à cette intention une confrérie de clercs en 1107. Guillaume le Troubadour, comte du Poitou et 9e duc d’Aquitaine la prend sous sa protection. À une date inconnue, l’établissement adopte la règle de saint Augustin et, peut-être vers 1300, passe entre les mains des ermites de Saint-Augustin. Sources : https://www.montmorillon.fr/maison-dieu/ Représentation d’un ermite de St Augustin Armoiries de St Augustin La Maison-Dieu à Montmorillon La Maison-Dieu à Montmorillon La Maison-Dieu à Montmorillon 1369 Le Poitou passe sous le joug des anglais Sir John Chandos est nommé Sénéchal par le roi d’Angleterre et s’installe à Poitiers. Deux ans plus tard, en 1371, Duguesclin, à la tête d’une armée de 3000 hommes, prend d’assaut la ville de Montmorillon. La garnison anglaise n’en survivra pas. Sir John Chandos mourut le 31 décembre 1369, après un coup de lance reçu lors d’âpres combats engagés à Lussac-Les-Châteaux. Il fut transporté au château de Mortemer (Valdivienne), forteresse anglaise la plus proche à l’époque. C’est la première phase de la

SIECLES

XIIe Siècle

Le XIIe siècle Plaisance est mentionné dans les textes comme Plaisantia, XIIe siècle (Maison-Dieu, Cartulaire N°158). D’autres mentions faisant état de la cité de Plaisance concernent l’Âge de Plaisance dans le dictionnaire topographique de M.L. Redet. Le nom de Plaisance sera cité au XIIIe siècle… Le bourg de Plaisance sous la protection royale obtient le droit de construire des murs d’enceinte pour se protéger et devient sous le règne de Louis VIII (1223-1226) une ville Forteresse avec un Gouverneur et une garnison royale. BNF Passerelles Au 12e siècle, l’agriculture connaît de grands bouleversements. L’assolement triennal fait son apparition : il s’agit d’un système agraire dans lequel les surfaces cultivées, aussi appelées soles, sont divisées en trois parties afin de mieux gérer les ressources sans épuiser les sols. Un roulement est organisé entre les trois soles : deux types de cultures cohabitent, tandis qu’une sole est réservée à la jachère, c’est-à-dire au repos de la terre, laissée sans culture. Sur les autres soles, des céréales d’hiver (blé) et de printemps (avoine, orge) sont cultivées. Les techniques se perfectionnent aussi avec l’arrivée d’outils plus spécialisés et diversifiés tandis que la force animale est mise à profit. L’attelage se modernise. Deux pièces, le collier d’épaule et la bricole, placée sur la poitrine de l’animal, sont mises au point : adaptés à la morphologie des chevaux ou des boeufs, ces systèmes permettent une meilleure transmission de la force animale et facilitent le travail de labour. Le travail des champs devient moins pénible, les surfaces cultivées grandissent en conséquence. Sources : BNF PASSERELLES Les défrichements en Haut-Poitou du Xe au XIIIe siècle La marche des défrichements en Haut-Poitou s’explique d’abord par les conditions naturelles. C’est surtout la qualité des sols qui a pu différencier les régions. Les plus fertiles avaient été, pour la plupart, occupés bien avant le Xe siècle, aux époques les plus anciennes. Dans la plaine centrale, qui va de Neuville à Moncontour, dans les régions de Civray, de Melle et de Niort, dans l’ensemble du Châtelleraudais, du Loudunais et du Thouarsais, même dans les vallées des « pays de brandes », les progrès des Xe– XIIe siècles ont consisté surtout dans l’amélioration des anciens champs plutôt que dans l’extension des cultures aux dépens des friches. Les défrichements proprement dits ont été opérés dans les secteurs les moins favorisés par la nature, ceux qui de nos jours, un peu partout en Haut-Poitou, portent encore des bois, et plus spécialement dans ces vastes régions qui n’ont longtemps offert que des landes : les brandes, qui couvrent près de la moitié du Haut-Poitou. Il y avait donc encore beaucoup à faire au Moyen-Âge. Nous nous sommes appliqué à confronter tous les textes concernant les défrichements et à utiliser les cartes de Cassini et d’état-major. Nous avons pu en tirer les conclusions suivantes. D’une part, toutes les régions encore boisées ont été touchées par les cultures nouvelles. D’autre part, les défrichements ont commencé dès le XIe siècle. Les plus anciens qui soient formelle-ment attestés sont ceux de Couture-d’Argenson, dans le grand massif forestier à la frontière sud-ouest du Poitou. Ils datent de 1059 au plus tard. On est, de plus, en droit de supposer que hien d’autres terroirs furent ouverts ou agrandis dès le XIe siècle. D’ailleurs, tout le monde était préoccupé de défrichements lors de la fondation de Fontevrault au début du XIIe siècle. Dans l’ensemble des « pays de brandes », cependant, les défrichements sont peut-être un peu plus tardifs. A Villesalem, en Montmorillonnais, autour de Fontaine-le-Comte près de Poitiers, le vrai départ a été donné au début du XIIe siècle seulement. Au XIIIe siècle, on défrichait encore dans l’ensemble des « pays de brandes » et dans les régions voisines, en Châtelleraudais autour d’Oyré, au sud dans la région de Civray. Cessa-t-on de défricher avant la fin du Xe siècle? Entre autres faits, les abergements nouveaux auxquels on songe à Mazerolles en 1299, les mentions tardives de novales dans la forêt de Moulière, tout près de Poitiers, permettraient d’en douter. Toutefois, la confrontation des textes et de la carte de Cassini montre qu’un grand nombre de hameaux attestés au XIIe siècle se trouvaient encore au XVIIIe siècle à l’orée des bois. Le peuplement des campagnes du Haut-Poitou a pris avec les XIIe et XIIIe siècles une physionomie qu’il a gardée généralement jusqu’à nos jours. Sources : Sanfaçon Roland. Les défrichements en Haut-Poitou du Xe au XIIIe siècle. In: École pratique des hautes études. 4e section, Sciences historiques et philologiques. Annuaire 1963-1964. 1963. pp. 321-324; Le Pays au XIIe siècle La France de 1108 a 1180. Collection David Rumsey Frise des Rois de France

SIECLES

XIe Siècle

En cours de recherche… Peu de récits sur cette période dans le village de Plaisance. Cependant, notons quelques faits relevés par Christian Bourdy de l’AGIP et qui auront une influence sur la vie locale. Les seigneurs et l’ordre religieux s’installent un peu partout dans la vallée. Après que Hugues Capet accède au trône de France en 987, les pèlerinages vers Compostelle deviennent réguliers avec, entre autres, le Comte d’Anjou. C’est la période de construction des Hostels Dieu qui accueillent les pèlerins de passage. Le Seigneur de la Trémouille est mentionné en 1040 et il rend aveu au château de Montmorillon. En 1049, refusant l’aveu le Seigneur dit QuatreBarbes entre en guerre contre le seigneur de la Trimouille. En 1050, Ranufle2 est seigneur de Montmorillon. Il fit construire l’église Notre-Dame dont il ne reste que l’abside et le transept, le reste datant du siècle suivant. Avec Hugues Capet s’ouvre l’ère des rois Capétiens1. Il n’aura de cesse que de vouloir unifier un royaume qui se déchire le plus souvent entre les seigneurs locaux. Son passage dans la région et plus particulièrement à Plaisance n’est pas certifié. Cependant, une pierre sculptée d’une fleur de lys, emblème royale des capétiens, a été conservée dans le jardin de la cure de l’église Notre-Dame. Cela confirme qu’un roi Capétien aurait bien visité le site de Notre-Dame de Plaisance, très renommé à cette époque, soit lui-même ou bien un de ses successeurs, ce qui est attesté quelque temps après. 1. – Le terme « Capétien » apparaît pour la première fois à la fin du XIIe siècle. 2. – Plusieurs écritures font état du seigneur de Montmorillon : Ranufle, Ramnulf, Ranulphe.

SIECLES

VIIIe Siècle

EN 778, CHARLEMAGNE À PLAISANCE ? Vers la fin du VIIIe siècle, Charlemagne (né vers 742, 747 ou 748 et mort en 814), de retour des guerres d’Espagne, fit construire une église à Plaisance. D’après la légende, à la suite d’une apparition de la vierge Marie au pied d’un grand chêne, Carolus Magnus décida de faire construire une église. De nombreux pèlerins vinrent se recueillir dans la petite église durant les années qui ont suivi. Depuis Don Fonteneau et Robert du Dorat, les historiens s’accordent au conditionnel sur l’histoire qui démarre à Plaisance aux alentours de l’an 778. Il semble que Charlemagne aie bien visité l’église Notre-Dame, comme l’abbaye de Saint-Savin après l’évangélisation de St-Martial et les pèlerinages attribués à la vierge Marie pour vénérer des miracles. De nombreux rois de France ont poursuivi le mythe et on ne compte plus les témoignages de processions qui se déroulent encore de nos jours. Peu de traces subsistent de son passage à Chasseneuil. Plusieurs témoignages font état de processions de séminaristes depuis Montmorillon, de cortèges en provenance d’Adriers et de processions en direction d’une source vers le hameau de la Chambauderie à Plaisance. à proximité d’une source, dans une ancienne chapelle aujourd’hui disparue,était conservé la statue de la Vierge. Pour le 15 août, une messe commémore toujours la fête Marial avec de nombreux croyants venant de toute la région. Après les déboires de l’église au moment de la révolution française en 1789, seule la tête de la statut de la vierge a pu être sauvée des pillages L’antique Vierge de Plaisance et Charlemagne Par Lucien RACINOUX Si le rappel des Sarrasins dans chacune de ces légendes marque el passage du futur empereur dans la région au retour de son expédition d’Espagne en 778, une autre bourgade aurait vu également passer Charlemagne à son retour d’Espagne, il s’agit de Plaisance. Ce village est situé à une douzaine de kilomètres au sud de Montmorillon, entre Moulismes et « les Portes d’Enfer »sur la Gartempe. Ecoutons Dom Fonteneau : «L’empereur Charlemagne venant des Espagnes de faire la guerre, passant en ces pays de çà, pour rendre grâce à Dieu des victoires qu’il avait remportées, fonda et fit bastir l’église Notre-Dame de Plaisance qu’il dota de plusieurs grands biens et revenus, selon qu’il est porté par divers titres et charges de cette église, et par deux anciens vers qui sont l’effigie et portrait de ce monarque, qui se voyent et lisent encore contre la muraille de cette église, laquelle est aussi belle et magnifique qu’il y en aie dans le Poitou, non loin de la Gartempe ». Le père de Louis le Pieux serait dit-on venu témoigner sa reconnaissance à la Vierge de Plaisance que l’on y vénérait alors. Un pèlerinage, remontant peut-être à l’évangélisation du pays par saint Martial, se tenait en ce lieu. Saint Martial vint à Plaisance «comme à Montmorillon où il aurait apporté l’évangile aux six druides qui enseignaient le culte du chêne antique, de la Vierge qui devait enfanter, et de la moisson du gui sacré avec des faucilles d’or .» La tradition locale veut qu’une chapelle dédiée à saint Martial ait existé «hors des murs ,» près d’une fontaine aux eaux miraculeuses.
Autrefois, el pèlerinage à Notre-Dame de Plaisance se doublait d’un «voyage »à la source pour les nourrices et pour la guérison des « maux d’yeux .» La Vierge est encore implorée « afin de soigner les afflictions .» Enfin pour la fête de l’Assomption les paroisses des environs rejoignant Plaisance où est célébrée une cérémonie commune près de la Vierge miraculeuse. Charlemagne et Louis le Pieux – Wikipédia Le 5 novembre 1943, en pleine guerre « l’antique Vierge qu’aurait prié Charlemagne de passage dans le pays », quittait Plaisance portée par des jeunes filles de Moulismes nu-pieds pour aller au devant de la statue de Notre-Dame de Boulogne efectuant le «Grand Retour *»(1).
Bien qu’étant de bonne facture, la Vierge actuelle ne remonte pas à Charlemagne. L’ancienne image m’a-t-on dit, avait brûlé. Notons encore que selon la tradition, l’abbaye de Saint-Savin fut construite par Charlemagne (2). Enfin à 10 km environ au nord de son palais de Chasseneuil, à peu de distance de la voie romaine de Poitiers à Tours, existe toujours la fontaine de Saint-Cyr où le petit-fils de Charles Martel se baigna les pieds. L’eau de la source guérissait les maux d’yeux; on y faisait des pèlerinages pour al gale, les femmes stériles venaient s’y baigner en cachette, et des processions pour obtenir la pluie sy’ faisaient encore en 1875. lI faut faire preuve de beaucoup d’imagination aujourd’hui pour retrouver dans l’actuelle fontaine el paysage bucolique où le ventripotent Charles se trempait les pieds dans l’eau mais tout ceci va changer, « le remembrement prévu permettra peut-être un accès plus facile et la restauration du site » nous écrivait M. le maire de Saint-Cyr en 1991.
Deux éléments nous aident à préciser l’époque du passage de Charlemagne en Poitou. La naissance de son fils Louis dit le Pieux, et le retour de son expédition malheureuse en Espagne. Expédition qui devait se terminer par le drame de Ronceveaux, outre la perte des bagages, périrent un nombre incalculable de «palatins , dont Roland duc de la marche de Bretagne. Cet épisode dramatique allait devenir el noyau historique de la célèbre «Chanson de Roland ». Or ces deux événements se passaient en 778. On peut donc en conclure qu’à cette date le futur empereur aurait vécu quelque temps en son palais de Chasseneuil et visité la région. lI est toutefois possible qu’il y soit revenu par la suite, ne serait-ce que pour conseiller son jeune fils Louis 1er qu’il avait nommé roi d’Aquitaine alors qu’il n’avait que trois ans . Une chose est sûre, ce n’était certainement pas en l’an 800. Cete année-là, sur la pression de son conseiller intime Alcuin, Charlemagne se rendait à Rome. C’est sur vous seul que retombe le salut chancelant des églises du Christ, avait dit Alcuin. Au mois d’août (800) Charles-le-Grand vint à Mayence et

Retour en haut