Mémoires de Plaisance
est un projet issu d’une initiative personnelle, après avoir découvert l’histoire si particulière du village de Plaisance situé dans cette belle vallée de la Gartempe. L’accueil des habitants et le plaisir de vivre dans un village dans lequel la sérénité des paysages fait écho à la vie locale ont décidé Alain & Marie de proposer de retracer et d’illustrer son histoire, avec les résidents, dans un esprit de partage et d’échange. Loin de vouloir entretenir une nostalgie quelque peu surannée et rétrograde, c’est uniquement avec la volonté de comprendre d’où l’on vient que l’on envisage mieux l’avenir.
Le projet
La démarche
Le projet Mémoires de Plaisance n’a pas la prétention d’être exhaustif. Il rassemble des récits, des témoignages, des histoires personnelles des familles résidentes dans le village, et ce parfois depuis très longtemps. Souhaitons qu’il permette de transmettre aux générations futures comme une trace que les anciens ont laissée pour les habitants d’aujourd’hui. C’est un vibrant hommage à celles et ceux qui ont vécu dans ce village millénaire ainsi qu’à ceux qui ont déjà effectué des recherches historiques, comme a pu le faire l’association des Amis de Plaisance.
Ce projet mobilise uniquement des volontaires, il est accompagné par la Commune de Plaisance avec pour objectif de réaliser un ouvrage sur l’histoire récente et ancienne du village, encore trop méconnue. Marie et Alain animent le déroulement du projet avec les participants de la commune et des environs partageant l’idée de retracer l’histoire du village de Plaisance. Le projet est réalisé bénévolement sans but lucratif.
Déroulement
Le projet a démarré en 2024 et il se présente en plusieurs étapes : la collecte des archives et témoignages, la synthèse des informations pour la mise en forme d’une édition. L’ouvrage publié, accompagné d’une exposition, sera mis à la disposition des habitants.
Des rencontres ont débuté le 31 mai 2024, puis le 8 février 2025. Entre temps, des rendez-vous et consultations s’enchainent avec les personnes en mesure de témoigner ou bien disposant d’archives.
L’ensemble des travaux engagés demande du temps entre les recherches, l’acquisition, la vérification des sources par recoupement et la synthèse qui vient ensuite remplir peu à peu l’objectif du projet, la réalisation d’un ouvrage. Il faudra donc faire preuve d’un peu de patience pour aboutir à sa conclusion.
Si vous souhaitez être tenu informé de la progression, laissez-nous vos coordonnées mail et téléphone.
L'acquisition des données
En plus des informations collectées auprès de la population, des informations numérisées sont rassemblées à partir des archives de différentes origines. Les archives départementales, le Data.gouv, les sites d’informations historiques, les recherches et documents mis en ligne par les précédents auteurs d’ouvrages, les archives de l’Inrap, des revues, éditions et sociétés savantes.
Chaque information recueillie est recoupée avec d’autres sources afin de confirmer ou non les témoignages historiques. Plus nous remontons le temps vers le Moyen Âge, plus les recherches sont délicates car nous ne disposons parfois d’aucun écrit ou alors des récits qu’il faut interpréter avec beaucoup de discernement. Des légendes se sont greffées sur l’histoire compliquant un peu la publication de détails de la vie locale. Cependant, un certain nombre d’écrits se rejoignent et nous informent avec plus de précision sur la véracité des faits.
Nous avons ainsi opté pour un classement des données par siècle en remontant le temps. Sauf pour les XIXe et XXe siècles où de nombreux faits et traces de la vie locale sont encore présents dans les mémoires.
Il est parfois difficile de définir la part du vrai dans les écrits et témoignages du passé. De nombreux textes ont été rédigés pour satisfaire les discours officiels. Ils se muent parfois en légendes, histoires transmises oralement par les générations précédentes. La plus belle de ces légendes remonte bien avant la visite de Charlemagne dans la cité. Lorsque les Celtes occupaient la région, cette légende faisait état d’une source miraculeuse autour de laquelle une chapelle aurait été construite à la Chambauderie.
Les processions étaient coutumières au Moyen Âge depuis Charlemagne et maintenues par plusieurs rois capétiens. Elles perdurent encore de nos jours au travers d’une messe dite à l’occasion du 15 août, jour de la fête de l’assomption à l’église Notre Dame de Plaisance.
Citons aussi la venue du Révérend Père de la Croix en 1894 qui séjourna à Plaisance et entreprit des fouilles à ladite Croix Hosannière du cimetière de la commune, un édifice unique dans le département et qui s’apparenterait plutôt à une lanterne des morts, d’après les historiens.
N’oublions pas que sur le territoire la civilisation a commencé bien avant Charlemagne, comme l’atteste encore la présence du Dolmen de la Pierre Levée du Chiroux, vestige encore bien conservé pour son âge canonique d’environ 5000 ans. Il fait partie de notre patrimoine actuel, sachons le préserver !