Des années 1900 à 2000, les traces du XXe siècle sont encore bien présentes. De nombreuses archives permettent de faire revivre la vie locale et reviennent sur l’histoire du village. Plusieurs aspects sont abordés.
Métiers
Les métiers autour de l’agriculture, les artisans et commerçants, les marchands..
La commune
Depuis la première assemblée communale en 1788, les élus, les aménagements, l'évolution du village..
La vie locale
La vie communautaire, les moments forts du village, les associations..
LES MÉTIERS
1911
Bourg
de
Plaisance
L’échantillonnage des métiers au sein du bourg est plus large que dans les fermes des hameaux environnants.
Institutrice publique 1
Sabotier 4
Couturière 5
Lingère 2
Cultivateur 27
Ménagère 47
Patronne 1
Charpentier 1
Ménagère 2
Menuisier 7
Ménagère 8
Couturière 4
Propriétaire 3
Maçon 11
Scieur de long 4
Cantonnier 2
Journalier 6
Domestique 4
Marchand de vin en gros 1
Épicière 3
Potière 1
Laveuse 1
Hôtelière 1
Comptable 1
Maréchal 8
Épicier 1
Cordonnier 3
jardinier 1
Charron 1
Sage-femme 1
Boulanger 2
Notaire 1
Chaisier 1
Horloger 1
Marchand de vin 1
Tailleur d’habits 1
Journalière 1
Tailleur de pierre 1
LA COMMUNE
En 1787, la paroisse de Notre-Dame de Plaisance sur Gartempe compte 66 feux. Le 12 août 1787, le syndic Felix Vauzelle réuni après les vêpres la première assemblée municipale composée des habitants payant au moins 10 livres d’impôts, pour élire le Conseil de la Commune.
LA VIE LOCALE
1924
Le réseau électrique fut installé en 1924 dans le village. Le réseau électrique fut enfoui par la suite en 1990. L’éclairage est assuré par des lanternes de style médiévales. Le réseau électrique fut enfoui en 1990.
1940
Les dames des environs faisaient leurs courses à Plaisance où les vaches, les chevaux et les ânes étaient communs. Une bascule permettait la pesée du bétail et des récoltes. Le Garde champêtre assurait la surveillance des foires.

Les dames circulaient en char à banc pour se rendre aux foires. Il n’y avait pas de boutique de prêt à porter, mais quatre couturières exerçaient dont une culottière. Les fermes étaient encore très peuplées, équipées de quelques machines seulement. Les troupeaux étaient gardés par des bergères.
Le linge lavé à la maison était transporté à la brouette pour le rinçage à la chaussée d’étang ou au lavoir de la Chambaudrie.
Les bains douches étaient fréquentés par habitants et les gens des environs.
1939 à 1945
Un mirador se trouvait au lieu dit Le Chalet (Villa Bellevue), en zone libre. La ligne de démarcation se situant à Fleuré.
Un notaire exerça jusqu’en 1939-1945.
1946
Un avion s’écrase à proximité d’une ferme. Des bancs sont présents sur toute la traversée du bourg pour les réunions entre voisins après le dîner. Il n’y a pas encore d’automobiles dans la commune. Un petit bus puis un taxi assureront très vite les besoins en déplacement.
Au foyer rural (salle des fêtes) se tenait bals, séances de cinéma et de théâtre. Une inauguration eut lieu avec Jean Segurel sur un parquet proche de la salle. Un marché hebdomadaire rythmait la vie locale.
Il y avait des bancs sur toute la traversée du bourg pour les réunions après le dîner.
1952
La procession traversait le village. Soulignons que la vierge était portée par les femmes.
1956
Le Bureau de poste, situé au carrefour salle des fêtes, est transféré à la nouvelle poste située grande rue. Deux facteurs assurent la distribution du courrier.
Jusqu’en 1990
Deux marchands de grain poursuivaient leur activité, l’un battait le grain, l’autre proposait en prêt de matériel agricole.
Le facteur vendait des volailles et le cheval blanc Pompon livrait du vin.
Un horloger assurait des ventes et la réparation des horloges. La boutique devint une boucherie par la suite.
Deux cordonniers étaient installés. Un établissement comprenant une boutique de galoches et sabots (fers ou caoutchouc) était tenu par son père.
Un Coiffeur ouvrit un hôtel restaurant, juste à côté de chez lui.
Un bal musette avait lieu chaque soir d’été avant 1939.
Un second Hôtel proposait des chambres aux gens de passage et aux travailleurs de chantiers.
Une fabrique du jus de fruit utilisait l’eau de la source Roc Sain.
Un grossiste en boisson, installé dans le bourg, proposait un service de déménagements.
Trois épiceries étaient ouvertes et les livraisons s’effectuaient en carriole à cheval, puis en camion.
Une boulangerie vendait aussi des tomates farcies et des tartes aux prunes après la cuisson des pains.
La laiterie produisait du lait et des produits laitiers, elle employait de nombreuses personnes.
Le 15 août
Une procession partant depuis l’église effectuait des arrêts aux reposoirs fleuris en les accompagnant de chants religieux pour les fêtes de l’assomption. Alors s’installait des manèges, on organisait des courses à l’âne et à l’œuf. Un bal musette se tenait le jour de la Quasimodo et le 15 août.
Un cinéma ambulant proposait des soirées animées.
De 403 habitants en 1939, le village est passé à 191 habitants en 1990.
Sources : Recherches effectuées par des anciens élèves de l’école pour le bulletin des Amis de Plaisance et Raconte-moi Plaisance.
1977
Création de l’association Les Amis de Plaisance. Ils éditeront un bulletin régulièrement juqu’en 1981.
1990
L’année 1990 fut une année noire pour les activités et commerces du village.
Les trois menuiseries ont fermé.
Le maréchal part en retraite et ferme le garage. Les trois autres maréchaux ont arrêté leur activité.
Les trois cafés ont fermé leur porte.